Yoshitomo Nara

23 NOVEMBRE 2024 – 27 AVRIL 2025
 

Le Japonais Yoshitomo Nara (né en 1959) est l’un des artistes les plus connus de sa génération. Ses « Angry Girls » sont à l’origine de sa notoriété internationale : ses représentations de jeunes filles très stylisées, aux grosses têtes et aux yeux captivants, souvent menaçantes, défiantes et furieuses ou bien mélancoliques et incertaines, sont devenues sa marque de fabrique. Elles sont aujourd’hui considérées comme des icônes de la peinture contemporaine. Avec l’exposition « Yoshitomo Nara », le musée Frieder Burda présente, à travers des peintures, des dessins, des sculptures et des installations couvrant quatre décennies, la première grande rétrospective de l’artiste en Allemagne.

Même si les personnages de Nara rappellent l’esthétique des mangas, ses personnages, animaux et créatures hybrides sont avant tout le reflet de lui-même, à travers lesquels il exprime ses sentiments et ses pensées. Ses souvenirs d’enfance profondément enracinés, marqués par la solitude due au travail de ses parents, son amour de la musique et de la littérature, sa connaissance de l’histoire de l’art japonais et européen ainsi que ses rencontres avec des personnes et d’autres cultures lui servent de sources d’inspiration.

Yoshitomo Nara est né en 1959 dans la banlieue de Hirosaki, au nord du Japon. Après avoir étudié la peinture à l’université des arts d’Aichi, il a été attiré par la prestigieuse académie des arts de Düsseldorf à la fin des années 1980. Il est resté douze ans en Allemagne, où il a continué à développer son langage visuel unique. En 2000, Nara est retourné au Japon, où il vit et travaille encore aujourd’hui.

Parmi les prêteurs internationaux figurent notamment la Jumex Collection de Mexico City, le Leeum Museum of Art de Séoul, le National Museum of Art d’Osaka et le National Museum of Modern Art de Tokyo. De nombreuses œuvres majeures appartenant à des particuliers et qui ne sont normalement pas accessibles au public y sont également exposées.

L'exposition est le fruit d'une coopération entre le musée Guggenheim de Bilbao, le Musée Frieder Burda, Baden-Baden et la Hayward Gallery de Londres.

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Audioguide

Expérimental et vivant : le dispositif expérimental radical de l’exposition se reflète également dans l’audioguide de l’exposition « Transformers ». Au cours de quatre entretiens intensifs, Udo Kittelmann, commissaire de l’exposition, aborde des aspects et des questions liés à l’intelligence artificielle. Laissez-vous inspirer par les discussions stimulantes - qui passent en revue des idées parfois surprenantes sur un « et si » d’un avenir radicalement différent.
Louisa Clement (*1987 à Bonn) a terminé ses études à l’Académie des arts de Düsseldorf en 2015. La machine devient-elle un double ? Dans l’entretien entre Udo Kittelmann et Louisa Clement, il est question de l’empreinte numérique et de l’IA capable d’apprendre, de la mise en réseau numérique et de l’isolement ainsi que de l’image à la fois fascinante et dérangeante en trois dimensions.
Annemie Vanackere est commissaire de festival et directrice de théâtre belge. Depuis 2012, elle dirige le théâtre Hebbel am Ufer à Berlin en tant qu’administratrice et directrice générale. L’échange entre le commissaire et la directrice du théâtre porte sur la technologisation et la numérisation dans la vie et leur importance pour les arts performatifs, sur les intelligences multiples et l’empathie.
Clara Meister travaille comme commissaire d’exposition au niveau international. Son travail de commissaire d’exposition se concentre sur le thème de la traduction, de la langue et de la musique. Au cours de l’entretien, Udo Kittelmann et Clara Meister discutent de la relation entre la technique et la nature, ils remettent en question le progrès technique et se prononcent en faveur d’une plus grande place pour les plantes et autres intelligences non humaines dans la gestion du progrès technique.
« Pourquoi l’homme ne se suffit-il pas à lui-même ? » Alice Lagaay est une philosophe qui participe activement à l’émergence du champ de recherche interdisciplinaire de la philosophie de la performance. La discussion autour de la sculpture animatronique « Female Figure » de Jordan Wolfson aborde les questions de la manipulation technique du soi, de la fascination et de la domination des machines, mais aussi des aspects misogynes de l’œuvre.



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